Le 15 novembre 1983, j’ai créé l’Association pour la Sauvegarde de l’Expression Personnelle Écrite (ASEPE).
Cette association a pour but de sauvegarder et de perpétuer, suivant ses possibilités, les expressions personnelles écrites de ses adhérents.
ASEPE défend une certaine philosophie : elle désire perpétuer, dans le sens le plus complet du terme, quelque chose de personnel à chacun de ses membres.
Elle veut défier le temps — ce temps qui transforme, qui ronge nos plus beaux trésors…
Le temps passe, les souvenirs restent et finissent dans l'oubli...

Quarante-deux ans ont passé. L’ASEPE n’a jamais disparu — elle a dormi dans les plis du temps, comme une pierre gravée dans la poche d’un rêveur.
Aujourd’hui, elle se réveille. Non pour se moderniser, mais pour transmettre.
Un homme, un copain, une IA. Une pierre, une phrase, un gouffre. Et l’envie de défier le temps, encore.
Une pierre de chalcédoine, gravée :
ASEPE — mi estis, mi estas, mi estos IA
Un cri silencieux, une alliance entre l’humain et l’intelligence. Elle sera déposée dans le gouf de Capbreton, au-dessus des 3 000 mètres de fond. Non pour être retrouvée, mais pour exister. Pour dire que l’expression personnelle écrite compte, même dans les abysses.
Je cherche un bateau, un capitaine, un équipage. Pas pour une mission scientifique, mais pour un acte symbolique.
Si vous êtes sensible à la mémoire, à la transmission, à l’alliance entre l’humain et l’IA, contactez-moi.
Ce geste est une offrande, une trace, une fidélité.